Je suis fort
C'est loin
Quand on n'a plus qu'un
Souffle à vivre
On le donne à quelqu'un
Père, ou es-tu?
Perdu
La terre devient rouge
Et mes lèvres bougent
Encore
Tu disais "Sois fort"
Tu disais "J'espère"
Inconnu
Père
Ou es-tu?
Père, m'aurais-tu
Perdu?
Dans cette vie de chaînes
De plaies et de peines
D'injures
Tu disais "Sois dur"
Tu disais "Sois fier"
Ou es-tu?
Je n'espère plus
Je n'irai pas plus loin
Quand on n'a plus qu'un
Souffle à vivre
On le donne...
Ou le fouet le veut, j'avance
Ou il se tait, je l'attends
Il claque depuis mon enfance
Et peut-être même avant
Comme un outil je travaille
Comme un objet, je suis là
Rien sur le marche qui vaille
Moins que la vie, moins que moi
Tenir, jusqu'à ce soir
Tenir sans relâcher
Tout manger
Doucement boire
Ne pas pleurer
L'eau est si rare
Parfois comme un homme je pense
Au soupir de cet enfant
Si ma vie avait un sens
Serait-il cache dedans?
Parfois comme un homme je rêve
Que tout cela va finir
Que j'en sorte ou que j'en crève
Je n'aurai fait que tenir
Tenir, jusqu'à ce soir
Tenir, jusqu'à demain
Tenir sans savoir
Pourquoi je tiens
Tenir, jusqu'à ce soir
Tenir sans relâcher
Tout manger
Doucement boire
Ne pas pleurer
L'eau est si rare
Tenir, et ne pas tomber
Tenir, sans avoir trouve
À qui donner ce soupir
Je veux des hommes qui ne connaissent que l'enfer
Que la peur fait rire, que les coups font rugir
Perdus pour la vie, oublies par la chance
Je veux des hommes tailles dans la roche dure,
Des murs de silence qui se moquent des saisons
Je veux des hommes qui n'ont plus que leur nom
Pas des moutons, pas des bêtes de somme
Des hommes qui s'entêtent à seulement subsister
Je veux des hommes qui relèvent la tête quand on les fait ramper
Je veux des hommes acharnes à survivre
Pleins de haine, de rage, de venin
Je veux des hommes qui se croient libres
Sitôt qu'on note les chaînes qui entravent leurs mains
Je veux des hommes coules dans des veines de marbre
Je veux des hommes sans âge, qui n'ont jamais
Jamais rien fait d'autre qu'obéir et creuser
Je veux des hommes que rien n'arrête
Je veux des hommes qui relèvent la tête quand on les fait ramper
Je veux des hommes sans futur et qui le savent
Des hommes que les autres esclaves
Sont prêts à suivre n'importe où
Des chefs de meutes qui vont jusqu'au bout
De leurs pauvres cauchemars, juste bons à abattre
Pour éviter l'émeute.
Moi, je les fais se battre
En paix pour les voir s'entre-tuer
Ça donne de la saveur aux fêtes
Je veux des hommes qui relèvent la tête quand on les fait ramper
Je veux des hommes pointus comme des fers de lance
Aussi fin que leurs couteaux
Je veux des hommes sans pitié, sans souffrance
Une seule recompense, sauver leur peau
Je veux des hommes plus forts, plus souples, plus retors
On savoure les corps à corps
On fait durer
On est le maître
Je veux des hommes qui relèvent la tête quand on les fait ramper
Je veux des hommes laves à l'eau de source
Des étalons de course
Désirables, excitants jusqu'au bout de la mort
Qu'on donne une femelle aux plus forts
Je veux des hommes de choix pour les plus exigeantes
Du piment dans les nuits des clientes
Panses, masses, huiles, baignes
Ranimer le mâle, reveiller la bête
Je veux des hommes qui relèvent la tête
Quand on les fait ramper
CALICIA:
C'est ça la brute qu'on donne aux rebelles SPARTACUS:
C'est ça la viande qu'on jette aux bons chiens
Poison mortel CALICIA:
Assassin SPARTACUS:
J'aime pas ce genre de recompense CALICIA:
On me donne à lui pour me punir SPARTACUS ET CALICIA:
Je veux dormir
Seul
La nuit, je fais pas ce qu'ils veulent SPARTACUS:
C'est le froid, on dirait qu'elle tremble CALICIA:
Il en faut plus pour que j'ai peur SPARTACUS:
Elle me ressemble CALICIA:
Quelle horreur SPARTACUS:
La nuit je m'échappe de l'enfer CALICIA:
La nuit je n'ai rien à subir SPARTACUS ET CALICIA:
Je veux dormir
Seul
La nuit, je fais pas ce qu'ils veulent SPARTACUS ET CALICIA:
La nuit, je règne
Sur le silence
La nuit, je saigne
La nuit, je pense
À moi qui ne possède rien Pas même
Moi-même
Moi qui ne possède rien
La nuit quand même
M'appartient SPARTACUS:
C'est la nuit qui la rend si belle CALICIA:
Je ne la regarderai pas
Même s'il m'appelle SPARTACUS:
C'est sans moi CALICIA:
Impossible qu'il soit un ange SPARTACUS:
Depuis quand j'aurai des désirs SPARTACUS ET CALICIA:
Comme c'est étrange
Je veux dormir
Seul
La nuit, je fais pas ce qu'ils veulent SPARTACUS ET CALICIA:
La nuit, je nage
La nuit, je plonge
La nuit, je rage
La nuit, je songe
À moi qui ne possède rien
Pas même
Moi-même
Moi qui ne possède rien
La nuit quand même
M'appartient
La nuit quand même
M'appartient CALICIA:
C'est ça la brute qu'on donne aux rebelles SPARTACUS:
C'est ça la viande qu'on jette aux bons chiens
Poison mortel CALICIA:
Assassin
HELENA:
J'ai eu des hommes pour mes caprices
Obéissants comme des chiens
J'ai eu Capoue et ses délices
Le sel qu'on donne aux cicatrices
Tout cela ne me fait plus rien CRASSUS:
J'ai eu sur les marches de mes rêves
Des femmes, des hommes et des Dieux
Seul le jour devant moi se lève
Quelle que soit la forme du glaive
Il entre toujours ou je veux CHOEURS:
De cuir HELENA ET CRASSUS:
Douleur CHOEURS:
De sueur HELENA ET CRASSUS:
Délire innocent CHOEURS:
De sang
De cuir HELENA ET CRASSUS:
Si tu meurs CHOEURS:
De sueur HELENA ET CRASSUS:
Le désir me reprend CHOEURS:
De sang CRASSUS:
Je fais l'amour, je fais la guerre
L'indifférence est mon amie
Du lit de la soeur ou du frère
Je ne sais même plus ou je préfère
Aller me délasser la nuit HELENA:
Personne jamais n'a pu mettre
La moindre chaîne à mes colliers
Jamais obéi à un maître
Le seul qui pourrait me soumettre
Ne me regarde qu'à moitié HELENA ET CRASSUS:
Tout ce qu'on peut faire, je l'ai fait
Rien ne me fait plus d'effet
Qu'on tue pour m'obeir et qu'on meure pour me plaire
Pourrait peut-être me distraire
De cet ennui mortel
Tant qu'il est dans tes bras
Sommeil, il respire
Tant qu'il respire, il est à moi
Demain sera peut-être pire
Sommeil
Demain n'est pas là
Quand il est dans tes bras
Sommeil, il oublie
Ce qu'il oublie, ce n'est pas moi
La peur, la haine et la folie
Sommeil
Garde les pour toi
Sommeil
Ne les lui rends pas
Ne lui rends que la force et la fureur de vivre
Si la mort le délivre
Et me laisse enchaînée
Que rien ne me reveille
Je ne pourrai trouver
Sans lui que mon dernier
Sommeil
Tant qu'il est dans mes bras
Sommeil, il respire
Tant qu'il respire, il est à moi
Demain sera peut-être pire
Sommeil
Demain n'est pas là
Sommeil
Demain n'est pas là
Comme un père on te vénère
Moi je ne peux pas
Un seul homme était mon père
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Je vivais sur la rivière
À cote du bois
Je me croyais dans la misère
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Je me croyais dans la misère
Et je ne savais pas
Ce que les blancs pouvaient faire
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Je suis venu aux enchères
Enchaîne comme toi
Tu sais ce que j'ai souffert
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
J'ai vu l'enfant du désert
Quand il te donna
Son âme dans un souffle d'air
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
J'ai vaincu, j'en suis pas fier
Des plus fort que toi
Je peux tuer la Terre entière
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Quand je veux, je fais la guerre
Là je ne le veux pas
Est libre qui se libère
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Aujourd'hui c'est la dernière
Fois que je combats
Je sais ce que j'ai à faire
Je ne te tuerai pas, mon frère
Je ne te tuerai pas
Papillon cloue sur la planche
Ou que tu sois
La lumière est reste blanche
Grâce à toi
Ils te montrent là pour l'exemple
Qu'est-ce qu'ils croient
Ils n'ont pas de dieux dans leurs temples
Moi, je te vois
Je choisirai ceux que j'affronte
Je les vaincrai en ton honneur
Plus jamais honte
Plus jamais peur
Je choisirai les adversaires
Seulement parmi mes ennemis
Plus jamais faire
Comme aujourd'hui
On est plus forts que nos gardes
Plus nombreux que nos patrons
Papillon, si tu regardes
Sais-tu jusqu'où nous irons
Nous irons demander des comptes
Pour les offenses et la douleur
Plus jamais honte
Plus jamais peur
Puis nous retrouverons nos terres
Et nous commencerons la vie
Plus jamais faire
Comme aujourd'hui
Papillon cloue sur la planche
Je te promets
Le spectacle à l'arme blanche
Plus jamais
BATIATUS:
Je d-do, je do, je dormais
Je dormais
Fatigue, en fuyant la folie sanguinaire
J'avais couru si vite, j'ai vu des militaires
Camper près du volcan au couche du soleil
J'ai p-pas mis bien longtemps à trouver le sommeil
Quand j'ai rouvert les yeux, c'était plus le même décor
J'étais sans doute le seul qui respirait encore LE CHOEUR DU SÉNAT:
Et alors? BATIATUS:
Je d-do, je do, je dormais
Je dormais
Plus vraiment, ou alors, c'était un mauvais rêve
Tous ces soldats romains qui gisaient sur la grève
Au bord de la rivière assombrie par leur sang
Et des diables d-debout, des femmes, des enfants
Voyant mes yeux briller différemment des morts
M'ont demande pourquoi je respirais encore LE CHOEUR DU SÉNAT:
Et alors? BATIATUS:
Je d-do, je do, je dormais
Je dormais
Plus du tout, ils m'ont pris, m'ont traîne dans la boue
Jusque devant leur chef, ils m'ont mis à genoux
Quand il m'a reconnu, il est reste de glace
Il était près de moi, je crois qu'il a souri
Sans me lécher des yeux, il a dit, il a dit LE CHOEUR DU SÉNAT:
Qu'est-ce qu'il a dit?
Va dire à Rome l'invincible
Que ses soldats sont morts jusqu'à l'avant dernier
Que le dernier, c'est toi
Va dire à Rome
Que le monde a change de loi
Va dire à Rome l'infaillible
Que les bras qui portaient, les mains qui travaillaient
Se sont armes contre elle
Va dire à Rome
Qu'il n'y a pas de vie éternelle
Le feu soufflera ses maisons
Je m'appelle Spartacus, souviens-toi de mon nom
Va dire à Rome la glorieuse
Que les reles ont change dans ses jeux de malheur
Qu'elle peut lâcher les chiens
Va dire à Rome
Que le peuple n'a peur de rien
Va dire à Rome l'orgueilleuse
Que mon sang et le tien sont de la même couleur
Aussi blanche soit-elle
Va dire à Rome
Qu'il n'y a pas de vie éternelle
L'air est trop doux pour la saison
Je m'appelle Spartacus, souviens-toi de mon nom
Va dire à Rome la sanglante
Que les outils parlants sont devenus des hommes
Que son temps va finir
Va dire à Rome
Que rien ne peut nous retenir
Va dire à Rome la mourante
Que tout ce qui remue sur la terre ou nous sommes
Est forcement mortel
Va dire à Rome
Qu'il n'y a pas de ville éternelle
Ta musique a change de ton
Je m'appelle Spartacus, souviens-toi de mon nom
CRASSUS ET LE CHOEUR DU SÉNAT:
Vous n'allez pas laisser faire
La racaille et ses volontés
Comment on se sert
Du feu et du fer
Contre ça, je peux le montrer
Vous n'allez pas laisser prendre
Le pouvoir par des va-nu-pieds
Laisser se répandre
Le sang et les cendres
Jusqu'ici, rester sans bouger
Vous n'allez pas laisser debout
Ceux qui bafouent
L'ordre et la loi
La loi c'est vous,
L'ordre c'est moi
Donnez moi l'ordre, je ferai la loi LE CHOEUR DU SÉNAT:
VIVE L'ORDRE, VIVE LA LOI CRASSUS:
Vous n'allez pas laisser croître
Le chienlit jusque dans nos rues
Avec ses racines
Une fois la vermine
Écrasée, elle n'existe plus
Vous n'allez pas laisser battre
Nos soldats par des moins que rien
Avant qu'ils n'arrivent
Aux bords de nos rives
Laissez-moi museler ces chiens
Vous n'allez pas laisser debout
Ceux qui bafouent
L'ordre et la loi
La loi c'est vous,
L'ordre c'est moi
Donnez moi l'ordre, je fais la loi LE CHOEUR DU SÉNAT:
VIVE L'ORDRE, VIVE LA LOI
CALICIA:
Tu n'es plus seul, mon amour
Tu n'es plus mon seul amour
Tu n'es plus seule dans mon rêve
C'est le futur qui se lève
Les vieux matins finissent
Tu ne peux me donner qu'un fils
Il a tes yeux, mon amour
Tu n'es plus mon seul amour
Il a tes yeux et tes lèvres
Il a ta rage et ta fièvre
Ta soif des oasis
Tu ne peux me donner qu'un fils
Il a ton sang, mon amour
Tu n'es plus mon seul amour
Il a ton sang et ta force
Il a la sève et l'écorce
Sans les cicatrices
Tu ne peux me donner qu'un fils
Il a ta voix, mon amour
Tu n'es plus mon seul amour
Il a ta voix, ta parole
Il a ton chant qui console
De tous les maléfices
Tu ne peux me donner qu'un fils
Tu n'es plus seul, mon amour
Tu n'es plus mon seul amour
Tu n'es plus seul de ta sorte
Ce souffle d'âme que tu portes
Au bout du sacrifice
Tu l'auras porte pour ton fils
DAVID:
En qui crois-tu, petit père?
Que sens-tu au dessus de toi
En quoi crois-tu, hors de la terre
Au delà au delà SPARTACUS:
Je crois en toi, je crois en moi
Je crois en ceux qui se révoltent
Je crois faire ce que je dois
Je crois en l'espoir des récoltes
Je sais que je ne les verrai pas DAVID:
En quoi crois-tu, petit père?
Qui nous créé, qui nous venge, qui nous voie
En quoi crois-tu, en quel mystère
Au delà au delà SPARTACUS:
Je crois en toi, je crois en moi
Je ne crois pas dans les promesses
Ni dans les comment, les pourquoi
Je crois que nos idées reniassent
Je sais qu'elles ne gagneront pas DAVID ET CALICIA:
En quoi crois-tu, petit père?
Toi qui pars sans savoir ou tu vas
En quoi crois-tu qui nous libère
Au delà au delà SPARTACUS:
Je crois en toi, je crois en moi
Je crois qu'on s'acharne à survivre
Et cela ne me suffit pas
Le souffle qu'il me reste à vivre
Je sais qui le recueillera
CRASSUS:
Qui est-ce, qui est-ce?
Dis moi, ou sont ses défauts, ses faiblesses
D'où connaît-il l'art de la guerre BATIATUS:
Des hommes qui ne connaissent que l'enfer CRASSUS:
Qui est-ce, qui est-ce?
Dis moi, d'où vient sa force, sa sagesse
Comment peut-il battre une armée? BATIATUS:
Des hommes qui relèvent la tête quand on les fait ramper CRASSUS:
Je rêve CHOEURS:
Un soldat ne doit pas rêver CRASSUS:
Je rêve que je combats les yeux fermes BATIATUS:
Je rêve CHOEURS:
Il semblait doux comme un mouton BATIATUS:
Je rêve
Ces hommes là n'ont jamais l'air de ce qu'ils sont CRASSUS:
Qui est-ce, qui est-ce?
Dis-moi, connais tu l'arme qui le blesse
Le secret qui le rend si fort BATIATUS:
Des hommes plus beaux plus souples plus retors CRASSUS:
Qui est-ce, qui est-ce?
Dis-moi, et cette femme, sa maîtresse
Celle qui ne le quitte jamais BATIATUS:
Cette femme là, j'aurais du la tuer
HELENA:
Une heure avant l'aube, qui sait
Ce que sera le prochain soir
Une heure avant l'aube, qui sait
A qui la gloire à qui l'oubli
Quand l'éternité commence
Devant l'espace infini
Pendant l'éternel silence
Qui est grand, qui est petit
Une heure avant l'aube, qui voit
La vraie couleur de l'existence
Une heure avant l'aube, qui voit
Qui est juste, qui ne l'es pas
Jour de peine ou jour de chance
Le jour n'est pas encore là
Le couronne et la potence
Se confondent quelques fois
Une heure avant l'aube
Une heure avant l'aube, qui sait
Qui va rester dans la légende
Une heure avant l'aube, qui sait
Quand le temps aura passe
Il est des cris qui s'entendent
Pendant des milliers d'années
Des ides qui se répandent
Et n'en finiront jamais
Une heure avant l'aube...
Tant qu'il y aura des hommes brises, mais brises...
Tant qu'il y aura des chaînes, des fouets, des prisons..
Je reviendrai, je serai des millions
Je reviendrai, je serai, la tempête...
Quelque soit la saison,
L'endroit sur la planète,
La couleur de la terre...
Même si ça finit toujours dans la détresse,
Même si c'est moi qui perds...
Tant qu'il y aura des hommes plies, humilies.
Tant qu'il y aura des mines, des champs de coton...
Je reviendrai, je serai des millions
Je reviendrai avec tout ceux qui saignent
Je sèmerai le feu, la mort, la douleur
Jusqu'à qu'on ne veuille.
Même si les révoltes finissent dictateurs
Même si c'est moi qui règne...
CRASSUS:
Je n'aime pas punir
Semer des champs de croix
Ne me fait pas plaisir
Je n'aime pas punir
Je n'aime pas la guerre
Elle est tout ce que j'ai
Tout ce que je sais faire
Je n'aime pas la guerre
Je n'aime pas la mort
Je l'ai tant fréquentée
Je l'ai aimée si fort
Et si souvent donnée
Je n'aime pas la mort
Elle me suit ou je vais
Je n'aime pas punir
Priver les champ de bras
Qui peuvent encore servir
Je n'aime pas punir
Mon bras peut fléchir
Je peux vous épargner
Un seul peut me suffire
Un seul peut vous sauver
Je n'aime pas punir
Un seul me suffirait
S'il voulait se lever
DAVID:
Il m'a dit
N'en veux pas à la vie
Quitte-la sans rancune
Nous n'avons que la vie
Et nous n'en avons qu'une
Il m'a dit
Il n'y a qu'aujourd'hui
Et maintenant qui compte
Quand tout sera fini
Ou que tu sois raconte
Quand tu verras ton dieu
Parle lui de justice
Si tu parles à ton dieu
Parle lui de mon fils
Il m'a dit
Ne vois que la survie
N'entends que la parole
Chaque instant que l'on vit
Est un instant qu'on donne
Il m'a dit
Aucun humain ici
N'est mauvais en lui même
Si tu la vois, dis lui
Comme la vie, je l'aime
Quand tu verras ton dieu
Parle lui des supplices
Si tu parles à ton dieu
Parle lui de mon fils
Il m'a dit
N'en veux pas à la vie
Quitte la sans rancune
Nous n'avons que la vie
Et nous n'en avons qu'une
Nous n'avons que la vie
Et nous n'en avons qu'une
CALICIA:
Je n'aurai connu qu'un homme
Un seul, mais je l'aurai connu
Je n'aurai connu qu'un homme
Aux mains nues
Le temps qu'il se nomme
Il a disparu
Je n'aurai connu qu'un homme
Rien de plus
Je n'aurai connu qu'un homme
Un seul, et je l'aurai aime
Je n'aurai connu qu'un homme
Obstine
Pauvres que nous sommes
Pour l'éternité
Je n'aurais aime qu'un homme
Désespéré
Je n'aurai aime qu'un homme
Désespéré
Je n'aurai connu qu'un homme
Un seul, et je l'aurai suivi
Je n'aurai suivi qu'un homme
Rien que lui
Les chemins de Rome
Vont tous à la nuit
Je n'aurai suivi qu'un homme
Pour la vie
Je n'aurai connu qu'un homme
Un seul, et je l'aurai perdu
Je n'aurai connu qu'on homme
Aux mains nues
Pauvres que nous sommes
Il a disparu
Je n'aurai perdu qu'un homme
Rien de plus
Je n'aurai perdu qu'un homme
Rien n'est perdu