Françoise Hardy
AU FIL DES NUITS ET DES JOURNÉES 1969
Les gens et les endroits défilent
Et comme toi, se laissent aller
A vieillir plus ou moins dociles
Au fil des nuits et des journées
De ces journées où tu t'ennuies
Où tu te sens découragé
Nuits sans désirs
Jours sans envies
Où rien ne peut plus arriver
Faudrait-il te prendre la main?
Faudrait-il que vienne quelqu'un?
Quelqu'un qui te fasse regarder
Ce que tu ne sais plus que voir
Quelqu'un qui te que fasse écouter
Ce que tu ne sais plus qu'entendre
Mais personne ne veut arriver
Et tu vieillis sans rien attendre
Au fil des nuits et des journées
Que tu n'essaies plus de comprendre.