Françoise Hardy
J'AI COUPÉ LE TÉLÉPHONE

1969


J'ai coupé le téléphone
Et je reste dans mon lit
Je dors, je rêve ou je lis
Dans mon lit, je n'ai besoin de personne

J'ai aussi fermé la porte
Qu'on soit l'hiver ou le printemps
J'ai fermé la porte au temps
Aux intempéries de toutes les sortes

Je n'ai besoin de personne
Pour parler, pour ne rien dire
Pour prouver que je suis meilleure ou pire
Je n'aimais qu'une personne

Mais rien, plus rien en moi ne l'étonne
Non.


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