Françoise Hardy
LA MAISON OÙ J'AI GRANDI Paroles et musique: Marnay - Celentano - Beretta - Del Prete, 1966
Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revoie la maison où j'ai grandie
Ils me reviennent des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Et la maison, les fleurs que j'aimai tant, n'existent plus
Ils savaient rire tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j'ai dû partir les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient pourquoi pleurer
Découvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qui, si on ne voit pas
Toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière
Quand j'ai quitté ce point de mon enfance
Je savais déjà que j'y laissais mon coeur
Tous mes amis enviaient ma chance
Mais moi je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance, qui les faisaient rire
Et il me semble que j'aime entendre leur rire
Je reviendrai un jour, un beau matin, parmi vos rires
Oui, je prendrai un jour le premier train du souvenir
Le temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes ces choses auxquelles je tenais
D'elles, de mes amis, plus une trace
D'autres gens, d'autres maisons ont volé leur places
La où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Et la maison, où est-elle la maison où j'ai grandie
Je ne sais pas où est ma maison, la maison où j'ai grandie
Où est ma maison, qui sait où est la maison
Ma maison, où est ma maison, qui sait où est ma maison...