Jacques Hélian
CARILLON D'ALSACE Paroles: Guy Favereau, musique: André Verchuren, Didier Soleil, 1960
Toi qui pars, je voudrais mon ami
Que tu passes par l'Alsace
Tu verras s'il est beau mon pays
Plein de grâce et d'esprit
Là-bas sur la place aux quatre marronniers
Les rires des enfants
Se mêlent au chant tout joyeux du clocher
En un refrain charmant
Ding, dong, j'entends toujours
Le gai carillon d'amour
La voix de mon clocher
Là-bas en Alsace
Ding, dong, mon coeur répond
Au rythme de la chanson
Plus clairs et plus légers
Sont les jours qui passent
Tu verras les dimanches matins
Où se pressent à la messe
Les jeunes filles aux grands noeuds de satin
Sur les tresses en or fin
Mais la plus charmante, c'est ma fiancée
Tu la reconnaîtras
Et tu lui diras que bientôt je viendrai
Pour lui offrir mon bras
Ding, dong, j'entends toujours
Le doux carillon d'amour
Qui sonne pour unir
Les fiancés d'Alsace
Ding, dong, répond mon coeur
Je bâtirai mon bonheur
Quand je vais revenir
En ma chère Alsace
Tu verras les bons vieux du pays
Têtes fières, âmes claires
Comme ils ont dû lutter dans leur vie
Pour mieux faire eux aussi
Plus tard sur la place aux quatre marronniers
Parmi les jeux d'enfants
J'irai à mon tour écouter le clocher
Redire doucement:
Ding, dong, il faut savoir
Toujours conserver l'espoir
Et bien remplir sa vie
Tandis qu'elle passe
Et puis, s'il m'est permis
J'entrerai au Paradis
Au son de mon joli
Carillon d'Alsace