Il Était Une Fois
JE N'OSE PAS LUI DIRE BONJOUR Richard Dewitte - Serge Koolenn, 1977
Seul au fond d'un verre qui n'a plus que l'odeur du scotch
En costume de scène avec toujours rien dans les poches
Le type voudrait bien avoir l'air de ce qu'il était
Je n'ose pas le reconnaître
C'est un peu bête
C'est pourtant bien grâce à lui, si je chante aujourd'hui
Je collectionnais ses photos quand j'étais petit
J'avais tout ses disques, je l'imitais devant ma glace
Et si c'est vraiment lui c'est dégueulasse
Je n'ose pas lui dire bonjour
Parler d'hier, payer son verre
Lui mentir qu'on oublie pas vraiment les gens
Qui ont su si bien nous chanter l'amour
Je n'ose pas lui dire bonjour
Mais ne rien dire serait encore pire
Et si j'ai peur c'est de trop lui ressembler
Et de me retrouver demain
Comme lui, comme lui, comme lui
Les autres ont depuis découverts de nouvelles musiques
De jolies chanteuses et des idoles plus sympathiques
Il a pas su s'adapter aux guitares électriques
Et il n'a jamais compris que c'était fini
Y a quelques histoires sur lui qui font rire le métier
Mais y a pas un seul "coco" pour vouloir l'engager
On lui dit bonjour de loin, faut pas trop se mouiller
Des fois qu'un jour ou l'autre, on ne sait jamais
Je n'ose pas lui dire bonjour
Parler d'hier, payer son verre
Lui mentir qu'on oublie pas vraiment les gens
Qui ont su si bien nous chanter l'amour
Je n'ose pas lui dire bonjour
Mais ne rien dire serait encore pire
Et si j'ai peur c'est de trop lui ressembler
Et de me retrouver demain
Comme lui, comme lui, comme lui