Laurence Jalbert
PAYS



Je connais un pays où les âmes sont à vendre ou à louer
Elles sont abandonnées
Oubliées là, évaporées de force dans des sacs de papier
Dans le but de les étouffer
Dans des vapeur de cognac dans des draps jamais nettoyés
Un pays étranger
J'ai connu ce pays

Je connais un pays ou les femmes tournent toujours
Toujours en rond autour des houles en miroir
En attente des désirs en attente de tous les plaisirs
Petites filles étaient prévenues elles n'auraient jamais cru

Ces pays sont les tiroirs de ton passé, de ta mémoire
Ce qui reste de tes valeurs de tes aveux, de ton histoire
En attente des désirs en attente de tous les plaisir
Enfants, nous étions prévenus

Je connais un pays ou les voix qu'on y entend sont si belle
Qu'est-ce que ces voix te appellent
Les frissons sont nouveaux les seuls de la saison
On s'atrophie à se durcir quelles qu'en soient les raisons

Ces pays sont les tiroirs de ton passé, de ta mémoire
Ce qui reste de tes valeurs de tes aveux, de ton histoire
En attente des désirs en attente de tous les plaisir
Enfants, nous étions prévenus

Je vous le dis, preuve à l'appui
Qu'à quelque chose, malheur est bon
Mais ne jamais jamais retourner dans ces pays
Je vous le dis, preuve à l'appui
Qu'à quelques proses, malheur est bon
Pour ne jamais jamais retourner dans ces pays

Ces pays sont les tiroirs de ton passé, de ta mémoire
Ce qui reste de tes valeurs de tes aveux, de ton histoire
En attente des désirs en attente de tous les plaisir
Enfants, nous étions prévenus


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