T'es là, ça y est, t'es là, je te connais déjà.
Par ici et par là, je t'ai vue au combat.
T'es là, ça y est, t'es là. A qui la faute? A quoi?
Pourquoi c'est pas l'amour? Pourquoi c'est encore toi?
T'es là, ça y est, t'es là, dans mon poing, dans mes bras.
Tu es là, ça y est, tu es là, tu ris de moi déjà.
T'es là, ça y est, t'es là. Au nom de quoi déjà?
Noms de dieux, poulagas, ta mère et cetera...
Dans un sourire obscène, dans les eaux de la Seine,
D'Alger à la Lorraine, ça y est, tu la ramènes.
Tu es là, ça y est, tu es là, dans mon poing, dans mes bras.
Je n'entends déjà plus ma voix, sous ton rire et tes pas.
Du métro aux commissariats, la peur est ton appât.
Tu es là, ça y est, tu es là. Au nom de quoi déjà?
Tu es là, ça y est, ça y est, tu nous mènes.
Il faut que ça gueule, il faut que ça craigne.
Plus on joue ton jeu, plus on a de beignes,
C'est la loi des crosses, il faut que ça saigne.
Même la raison va te couronner reine
Au pied de l'instinct, au nom de l'hygiène.
Les fous de l'action aiment ta dégaine.
Il n'y a plus de gêne où y'a de la haine
Tu es là, ça y est, tu es là, aux grands maux les gros bras.
Je ne reconnais plus ma voix quand tu ris aux éclats.
Tu es là, ça y est, tu es là, je te suis pas à pas.
Tu es là, ça y est, tu es là. Au nom de quoi déjà?
Ma douceur, ma femelle, délivre-moi du mal,
Attache-moi dans ton lit, chasse mes idées sales.
Que tes baisers m'assomment, que tes jambes m'enchaînent,
Donne-moi goût à ta vie, que meurt en moi la haine.
Donne du goût à ma vie, que meurt en moi la haine.