Kermess
ET LE SEPTIÈME JOUR...
Si dans mes jours de pluie
Tu ramenais la lumière d'un soleil d'avril
Car dans mes jours d'ennuie
Même la joie semble devenir grisonnante
Si dans mes jours de brume
Tu soufflais sur le brouillard de l'aurore
Si la solitude pouvait seulement se mettre un peu à me parler
Je ne la vois plus
Où est donc l'époque qui m'a vu naître
Je ne l'entends plus
Elle est déjà trop loin derrière
Si par un jour sans heure
Tu m'empêchais de continuer de vieillir
Si par un jour sans peur
Tu me protégeais des malices injustes
Personne ne m'empêchera de jouir
Et d'achever mes jours en paix
Ni mal, ni bien ne peut m'être fait
Je n'ai plus rien à craindre
Me voilà tranquille
Sans tourment, sans vaine espérance
J'ai le corps décrépi
Mais mon âme est encore bien vivace
À la page des textes de Kermess
À la page des textes