Rina Ketty
LA ROULOTTE DES GITANS Paroles: Fernand Bonifay, musique: Guy Magenta, 1950
Du fond de la vallée
Le vent tel un baiser
Est venu caresser
La fin de la journée
Et l'on voit serpenter
La route en liberté
Au loin, conduit par un vieux cheval tout blanc
Apparaît dans le soleil couchant
La roulotte des Gitans
Aïe, aïe, aïe aïe, aïe, aïe
Bientôt, dans la nuit qui descend lentement
On entend des accords captivants
Qui montent du feu de camp
Sous le reflet des flammes qui pétillent
On voit danser la plus jolie des filles
Tandis qu'un gars assis nonchalamment
Sur sa guitare l'accompagne en chantant
Déjà la lune est montée au firmament
Et le vent éteint le feu du camp
Tout s'endort chez les Gitans
Aïe, aïe, aïe
Moi qui ai vu chanter
Le gars au teint bronzé
Je n'ai pu m'empêcher
Malgré moi, te l'aimer
Aussi dès le matin
J'étais sur le chemin
Au loin, conduit par le vieux cheval tout blanc
Disparaît dans le soleil levant
La roulotte des Gitans
Aïe, aïe, aïe aïe, aïe, aïe
Bientôt, je ne vois plus rien à l'horizon
Dans mes yeux tout danse et se confond
Je n'entends que la chanson
Nul ne saura que j'ai beaucoup de peine
Et que mon âme est partie dans la plaine
Nul ne saura que j'ai bien du chagrin
Pas même toi Gitan aux yeux malins
Déjà, il ne reste plus du feu de camp
Que les cendres qui volent au vent
Et dans mon coeur le bruit lancinant
De la roulotte des Gitans
Aïe, aïe, aïe Aïe, aïe, aïe Aïe, aïe, aïe.