Gardez pour vous vos grises villes, gardez pour vous vos collets blancs
Moi dans ma tête y'a des champs de vie, des swamps et pis du bouleau blanc
Et moi j'honore les guenilles de ceux qui sont faits de soleil et de vent
Et moi j'honore les guenilles de ceux qui sont faits de soleil et de vent
Je n'impressionne pas les jeunes filles car je ne connais pas de grands mots
Je ne suis pas de ceux qu'on fabrique en file à coups de dictionnaires, de pilules ou de pernods
Mais moi je vois leurs yeux qui brillent quand ma main s'égare sous leurs manteaux
Mais moi je vois leurs yeux qui brillent quand ma main s'égare sous leurs manteaux
L'avion ne vaudra jamais le roi de l'air, la tour Eiffel mes grandes épinettes
Pour moi ma forêt n'a plus de secrets, pour moi ma forêt n'a plus de cachet
Et toi le citadin moi je t'ai compris, c'est dans ta grand gueule que se trouve ton pays
Et toi le citadin moi je t'ai compris c'est entre ta table, ta chaise et ton lit
C'est la vérité on a toujours tort faut le dire en mots que personne ne comprend
Pour moi c'est l'hiver comme l'ours je dors, méfiez-vous bientôt ce sera le printemps
Et à tous ces gens qui m'ont laissé dehors, je les mordrai aux fesses et je les mordrai fort