Y'en a qui s'ouvrent et qui se balancent
Y'en a qui grincent y'en a qui dansent
Y'en a qui claquent d'un seul coup de pied là ou je pense
Lorsque tu sonnes et que tu t'annonces
Y'en a qui donnent jamais de réponse
Y'en a des fragiles qui décrochent et qui se défoncent
Et puis y'en a des dures de dures
Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques
Elles te regardent attendre d'un oeil magique
Y'en a des vieilles et des coincées
Y'en a des petites toutes bien huilées?
Y'en a sur lesquelles t'as toujours l'oreille collée
Y'en a qui se verrouillent pour toujours
Y'en a qu'on force quand on a le tour
Y'en a qu'on prends seulement que comme sortie de secours
Et puis y'en a des dures de dures
Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques
Elles te regardent attendre d'un oeil magique
Y'en a qu'on touche et puis qui craquent
Y'en a qu'on lâche y'en a qu'on plaque
Y'en a des transparentes qui donnent de bons spectacles
Y'en a qui te prennent pour un voleur
Un Jéhovah un colporteur
Y'en a qui se laissent toujours avoir par la douceur
Et puis y'en a des dures de dures
Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques
Elles te regardent attendre d'un oeil magique
Y'en a souvent qui te rendent jaloux
Dans les petits hôtels à 30 sous
Y'en a qui marchent avec n'importe quel passe-partout
Des pas barrées, des coulissantes
Des réservées aux employés
Des complètement absentes et
Et des barricadées
Et puis y'en a des dures de dures
Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques
Elles te regardent attendre d'un oeil magique
Et puis y'en a des dures de dures
Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques
Elles te regardent attendre d'un oeil magique
Et puis y'en a une toute modeste
Que t'as pas l'air de remarquer
Au 41, 1er Avenue Ouest
Il suffirait que tu tournes
Sa jolie poignée