Guy Marchand
L'HÔTEL DES SOLITUDES
Guy Marchand - Astor Piazzola


C'est toujours la même histoire
Celle qui parle d'amour comme les romans de gare
C'est fini, tout est dit qu'est-ce qu'on peut dire
Il faut craindre le pire quand on parle d'avenir
Le coeur en larme de brouillard un océan
De pleurs au goût de sel et de sang
C'est comme dans les films noir et blanc
Où tout le monde pleure en sortant
C'est l'hôtel des solitudes
Qui donne sur le chemin de fer
Le bruit de trains c'est une habitude
À force on finit par s'y faire
Comme on doit se faire aux tremblements de terre
Bateau ivre tout dans ma chambre chavire
Le train que tu as pris déchire de son cri la nuit qui délire
C'est l'hôtel des solitudes
Qui donne sur le chemin de fer
C'est toujours la même vieille histoire
Celle qui vous fait si mal quand on est seul tous les soirs
Anecdote qu'on radote à des inconnus
Quand les verres qu'on a bus rattrapent le temps perdu
Mirage en forme de souvenirs inassouvis
Visages vieilles photographies
C'est comme une chanson d'Yves Montand
Qui revient éternellement
C'est l'hôtel des solitudes
Qui donne sur le chemin de fer
Le bruit de trains c'est une habitude
À force on finit par s'y faire
Comme on doit se faire aux tremblements de terre
Bateau ivre tout dans ma chambre chavire
Le train que tu as pris déchire de son cri la nuit qui délire
C'est l'hôtel des solitudes
Qui donne sur le chemin de fer


À la page des textes de Guy Marchand
À la page des textes