Tu es tombée du ciel, moi qui voyais le mal partout.
Si l'amour est encore sur Terre, rien n'efface les douleurs d'hier.
Sans toi je n'aurais jamais pleuré autant de joie pour personne,
Le canon qui résonne.
Ici, sur pilotis, refuge de mes amours engloutis,
Mon coeur d'éponge à la dérive, les marées ne me feront revenir.
Je reste avec les étoiles de mer, les oiseaux des terres amères
Et mon coeur qui se perd.
Je suis tombé pour elle, je n'ai d'yeux que pour elle,
Ma maison, ma Tour Eiffel
Quand mes amours prennent l'eau, l'île aux oiseaux.
Au dessus des marées, j'ai de l'amour à perpétuité.
Pour Pyla sur mer, Arguin, Ferret, La Pointe aux Chevaux de mer, l'été,
Arcachon, Piquey et Frédéliand, les glaces sur la jetée
Pourraient bien me manquer.
Je suis tombé pour elle, je n'ai d'yeux que pour elle,
Ma maison, ma Tour Eiffel
Quand mes amours prennent l'eau, l'île aux oiseaux.
C'est ma Tour de Babel, mon phare, ma citadelle,
Mon cinéma, mon repère,
Mon oasis, mes amours à la poubelle et quitte à perdre pied...