Esther Ofarim
CAR CETTE CHANSON-LÀ


Le soir quand tout se tait par delà ma fenêtre,
Il est une chanson qui s'éveille à cent tours.
Il est une chanson qui malgré moi pénètre,
Car cette chanson-là racontait mes amours.

Je ne sais plus très bien comment elle commence,
Je sais qu'on y parlait de roses et de lilas.
C'était un peu idiot, c'était un peu romance.
Souvent tu répétais tralalala lala.

J'entends ta voix encore qui me poursuit sans cesse.
Ta bouche s'est enfuie, mais l'heure est toujours là.
Qu'importe sa valeur, qu'importent ses faiblesses?
Car cette chanson-là, tu la chantais pour moi.

Alors, si par hasard tu passes dans la rue,
Dis-toi que ta chanson dort chez moi chaque nuit.
Tous les matins partis, tous les soirs revenus,
Tu peux les retrouver si le coeur te le dit.

Tu peux les retrouver, mes larmes, mes sourires.
Je sais qu'elle parlait de roses et de lilas.
Mais toi, qui chantais mal, toi seul pourrais me dire
Ce qu'il y avait après tralalala lala.


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