Le pouce est le doigt.
Qui sert à me déplacer.
Il est court et robuste.
Je peux toujours m'y fier.
C'est lui qui tire pile ou face.
Et qui soutient ses frères.
Pour dévisser ou s'agripper.
Ou pour approuver une affaire.
On dit qu'il est maladroit.
Peut-être parce qu'il est loin.
Et différent des autres doigts.
Mais solidaire quand ferme le poing.
L'index est le doigt.
Rusé, intelligent.
Qui semble être le chef.
Qui dirige correctement.
Il peut te pointer sévère.
Et t'accuser méchamment.
T'indiquer une direction.
Ou t'appeler amoureusement.
Le majeur est le doigt.
Le plus grand, le plus visible.
Du centre de ses frères.
Il apporte un équilibre.
Il est raison passion.
Il peut être fort ou sensible.
Et quand il y a trop de confusion.
Spontanément il s'exprime.
L'annulaire est le doigt.
Qu'on oublie trop souvent.
Discret et soldat.
Il suit les autres calmement.
Il a l'esprit de famille.
Et porte fièrement le jonc.
Responsable, protège le petit.
Il est naïf mais il est bon.
L'auriculaire est le doigt.
Le plus petit, le plus fragile.
Insécure et exigeant.
C'est le dernier, le plus sensible.
Reconnu pour son flair.
Son intuition, sa clairvoyance.
Il a une touche de magie.
Mon petit doigt me porte chance.
Et la paume de ma main.
Imprimée de mille chemins.
Semble vouloir me dire.
Que je n'existe pas pour rien.