Henri Salvador
PINOCCHIO
Paroles: Bernard Michel, musique: Henri Salvador, 1975


Un vieux bonhomme fit une marionnette
Et la surnomma Pinocchio,
Il fit le voeu que cette marionnette
Devienne vivante subito
Et voilà qu'une fée de sa baguette
Transforma presque Pinocchio
Et bien qu'il fut toujours en bois
Pinocchio se mit à parler
Il se mit à marcher

Dans la maison c'est une joie formidable
Tout le monde fait danser Pinocchio
Et Jimmy, le criquet raisonnable
Sera l'ange gardien de Pinocchio
Le lendemain il l'emmène à l'école
Oui mais voilà que Pinocchio
Suit deux voyous à l'air mariolle
Qui lui promettent un grand destin
Et qui le vendent pour trois fois rien
A un vieux bohémien

Grâce à la fée, il s'enfuit, mais pas de chance
Il est revendu par nos voyous
Au postillon d'un drôle de diligence
Qui, bien sûr, lui promet le Pérou
Pleine d'enfants, voilà la diligence
Qui part vers l'île du plaisir
Où l'on peut faire, où l'on peut dire
N'importe quoi et même le pire
Où l'on devient d'affreux jojos
Malheur à Pinocchio
Oui, dans cette île où les enfants se damnent
Pinocchio est terrorisé

Car les enfants sont transformés en ânes
Lui même voit ses oreilles pousser
Mais Jimmy le criquet le retrouve
Et tout deux peuvent s'échapper
Ils ne sont pas au bout de leurs peines
Car dans le ventre d'une baleine
Ils vont retrouver, ho-hisse et ho
Le père de Pinocchio
Le vieux bonhomme, partout sur le rivage
Avait recherché Pinocchio
Dans la baleine, il avait fait naufrage,
Ils sont ensemble de nouveau
Mais c'est la fée qui arrange l'histoire
Et les ramène à la maison
Attendez la fin de l'histoire
Attendez la fin de la chanson
Voilà le plus beau, vous aller voir
Que la vie a du bon
La jolie fée, sans dire un mot
A changé notre Pinocchio
Elle en a fait et pour de bon
Un vrai petit garçon.


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