Henri Salvador
SOPHIA
Paroles: Maurice Pon, musique: Henri Salvador, 1965


Quand elle est entrée par hasard
Ce soir-là
Dans le bar
Tout s'arrêta
Car toute la sensualité
La beauté
Entrées là avec Sophia
Les hommes et les femmes cessaient de se parler
Même les amoureux de s'embrasser
Et le pianiste médusé
Improvisait
La plus jolie des mélodies
Qu'on ait entendu par ici
Il n'avait d'yeux que pour ses yeux
Prodigieux
Ces yeux-là c'était Sophia
Et tout ces gens émerveillés
Croyaient rêver
Ne bougeant pas de peur de s'éveiller
Se nouer au fond de ces yeux
Si merveilleux
Mais pas un seul ne soupçonnait
Qu'il y a longtemps Sophia était
Une fillette à l'air malheureux
Qui courait
Les pieds nus
Le long des rues
C'est pourtant la même
C'est pourtant la même Sophia


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