Tant pis si t'es dans la débine
T'avais qu'à être dans la maffia.
Un coup de sourdine,
Deux sous de combine
Et t'avais ton rata.
Tandis que toi tu joues à l'homme,
Tu me la fais au cousu d'or.
Tu n'es qu'une pomme,
Car les vrais hommes,
Ça fait des petits efforts.
Méfie la maffia radine,
T'as une bonne place à l'usine.
C'est pas que t'aime la mandoline,
Mais la maffia, elle, elle aime ça!
Pour mieux beurrer tes tartines
Et merdailler ta poitrine,
Faut savoir jouer de la chopine
Et la maffia, elle, elle aime ça!
Tant pis si t'es au bas de l'affiche,
T'avais qu'à être dans la maffia.
Un petit pourliche
Et te voilà riche,
Avec un nom comme ça!
Tandis que toi tu prends des poses,
T'es même pas dans le Bottin.
Ça indispose, mais c'est à cause
De ça que t'es dans le pétrin.
Méfie la maffia seramène.
T'es ni José ni Carmen,
Quand tu chantes c'est la bohème,
Et la maffia, elle aime pas ça!
Tu vas traînant tes rengaines
Le long de la longue Seine
En crachant sur ceux qui te gênent
Et la maffia, elle aime pas ça!
Tant pis si tu meurs dans la dèche,
Vaut mieux crever dans la maffia
Avec une crèche
Dans une calèche
Et des croquemuches en soie.
Tandis que toi tu pars en somme,
Tu pars comme t'es jamais venu.
Un petit coup de gomme,
Si t'es un homme,
Personne n'en a rien su.
Regardez-moi le mec qui se taille,
Tiré par deux chevaux de bataille
Suivi par un chien qui braille
A son amour, à son amour,
Et la maffia qui se cavale.
Car pour louer sous la dalle,
C'est pas comme pour la fringale,
C'est jamais le jour, c'est jamais le jour.
Si tu chantes ma chansonnette
Pour faire ton métier de vedette
T'as qu'à barrer ce qui t'embête
Avec des "ixe", avec des "ixe"
Ou bien chanter en engliche
Les conneries qui plaisent aux riches
Alors tu seras sur l'affiche
A Coquatrix, à Coquatrix.