Colomb regardait l'océan dans sa tête
Le bercer vers des lieux infinis
Et devant le brouillard de son avenir
Il ne pensait qu'à s'enfuir
Les navires ne partaient plus que pour la guerre
Sous le règne du roi Ferdinand
C'est en mil quatre cent quatre-vingt-douze
Qu'il pût enfin quitter le continent
Il avait fait un rêve
Priez le vent
De découvrir les terres
À l'autre bout de l'océan
Au départ il a connu le doute
La maladie l'a presque fait mourir
Mais il a conservé sa route
Son odyssée se devait d'aboutir
Quand l'orage soufflait sa perte
Et que Satan contrôlait son navire
Colomb se moquait de la tempête
Rien n'était plus fort que son désir
Il avait fait un rêve
Priez le vent
De découvrir les terres
À l'autre bout de l'océan
Il avait fait un rêve
Priez le vent
De découvrir les terres
À l'autre bout de l'océan
Il avait fait un rêve
Priez le vent
De découvrir les terres
À l'autre bout de l'océan
Lorsque Colomb sentit freiner sa course
Sur les berges qu'il venait de découvrir
Il s'écria devant sa troupe
Voici les terres qu'on vous avait promises
Les terres promises
Les terres promises
Les terres promises