REFRAIN:
J'ai rien à dire, il était beau.
J'ai rien à dire, ou alors trop,
Mais ça serait bien triste et long,
Mais ça serait bien triste,
Mais ça serait beaucoup trop long.
A toi, ma mère, je dirais
Que cet amour sans sou ni maille
Passait de douceur en chamaille
Et que nos coeurs s'en relevaient.
A toi, ma mère, qui comprends
Ce qu'on dit avant qu'on le pense,
J'ajoute que, par grande chance,
Il n'avait rien fait d'important.
REFRAIN
A toi, mon père, je dirais
Qu'il avait deux bras pour l'ouvrage,
Mais, quand il m'y tenait en cage,
Pouvait pas travailler, c'est vrai.
A toi, mon père, qui vois bien,
Mais pas plus loin que tes lunettes,
J'ajouterais qu'il était bête
Si tous les autres sont malins.
REFRAIN
A vous, mes soeurs, que dire enfin?
Nous avons trop rêvé ensemble
Pour que cet amour ne vous semble
Brigandage de grand chemin.
A vous, qui me ressemblez tant,
Pour qu'un jour vous puissiez comprendre,
Quand je vois comme il était tendre,
Je veux vous en souhaiter autant.
J'ai rien à dire, il était beau.
J'ai rien à dire, ou alors trop,
Mais ça serait bien triste et long,
Mais ça serait bien triste,
Oui, ça serait beaucoup trop long.
Et toi, mon coeur, qui ne croyais
Au grand jamais trouver de maître,
T'as bien fallu le reconnaître,
Toi, qui jusque-là te prêtais.
Toi, bête coeur, qui le perdis
Par pudeur ou par maladresse,
Bien que soit grande ta détresse,
Je te renie, je te maudis.
J'ai rien à dire, il était beau,
Il l'est encore, et il l'est trop.
Mais si je l'aime et si c'est bon,
Faut-il que je résiste?
Oh! ça ne sera plus très long.
Plus rien à dire, ce serait trop.
Plus rien à dire, je l'aime trop.