Ray Ventura
MARIA DE BAHIA
Paroles: André Hornez, musique: Paul Misraki, 1944


Ay ay ay Maria, Maria de Bahia,
Elle avait le teint comme du satin
La belle Maria et tous les coeurs cabriolaient
Quand elle montrait ses mollets couleur de café au lait
Ay ay ay Maria, Maria de Bahia
Qui menait le bal au carnaval
C'était Maria et tous les garçons de là-bas
Quand elle dansait la Samba frémissaient du haut en bas
Les tambourins l'électrisaient, le boum boum disait:
T'as bien raison de tam t'amuser
Ay ay ay Maria, Maria de Bahia,
Les hommes se battaient pour inviter la belle Maria
Quand on l'avait trop embrassée
Elle allait se confesser et puis elle recommençait.

C'était la plus belle fille du Brésil
Coquette? Oui... Honnête? Non
Si fraîche que dans toute la ville de Bahia
On l'appelait la belle Maria
Chacun voulait l'avoir entre ses bras

Ay ay ay Maria, Maria de Bahia,
C'est à cause de ça qu'un beau jour sa vertu vacilla
Elle aima un Cabalero qui dansait le boléro
A Rio de Janeiro Ay ay ay Maria
Maria de Bahia vous n'en doutez pas
Le cinéma se l'appropria elle tourna le scénario
D'un grand imprésario qui se trouvait à Rio
Puis un beau jour elle est revenue
Dans la mélasse, la tête basse et les pieds nus
Ay ay ay Maria, Maria de Bahia
Avec le dadais qui l'attendait elle se maria
Et depuis ce jour il n'y a
Pas de femme à Bahia plus fidèle que Maria.


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