Salvatore Adamo
MAMAN, SI TU ME VOYAIS


Ah, maman
Si tu me voyais
Maman, maman
C'est dur d'être un homme
Tout le temps, tout le temps
J'aimerais tant
Redevenir ton petit enfant
Tu viendrais me bercer tout doucement

Car je dors plus
J'ai trop de soucis
Trop d'embêtements
Alors je pense à toi, maman

Tu te rappelles, maman
Tout ce que je devais faire
Quand je serais grand
Tu voulais que je sois
Ingénieur, savant, président
J'ai tout fait pourtant
Pour sortir du rang
Mais ça poussait tellement
Que je me suis retrouvé côté perdant

Ah, maman
Si tu me voyais
Maman, maman
C'est dur d'être un homme
Tout le temps, tout le temps

J'aimerais tant
Redevenir ton petit enfant
Tu viendrais me bercer tout doucement

C'est vrai
Qu'à mon âge
Ce sont des choses qu'un homme ne dit plus
Mais quel est le bon langage
Quand on se sent comme un chien perdu
Être un homme, d'accord
Mais t'as beau jouer les forts
Quand la vie te mord
C'est bon de penser
Au joli temps d'alors

Ah, maman
Si tu me voyais
Maman, maman
C'est dur d'être un homme
Tout le temps, tout le temps
J'aimerais tant
Redevenir ton petit enfant
Tu viendrais me bercer tout doucement

Mais maman
C'est vrai que je t'écris pas bien souvent
Et je voudrais pas que tu te fasses de mauvais sang
C'est pourquoi tu pourras dire, maman, maman
Que tout va bien pour moi évidemment.


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