Comme le feu
Qui prends corps
Lentement en léchant le bois mort
Qui danse et s'enhardit
Prend sa course et grandit
Sans répit
Comme le feu
Qui s'étend
Et s'accroche à tout
Tel un dément,
Puis saccage et détruit
Et fait une incendie
Dans la nuit
Comme le feu
Qui jaillit
Mon amour est entré dans ma vie
D'abord à pas de loup
Et puis dans le remous
Comme un fou
Il me trouble et par son cri
A réveillé mon âme endormie
A dévasté mes jours et mes nuits
A déchiré mon coeur éperdu
Pour me donner l'envie inconnue
De connaître la joie insensée
D'être aimé